Alumni Spirit | Des bancs de l’INSEEC aux blocs opératoires

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Interview d’Arnaud Saint-Hilaire Delmas, alumni du BBA INSEEC

Marketing, médecine… Et si ces deux secteurs étaient plus compatibles qu’ils n’en ont l’air ? C’est ce que prouve Arnaud Saint-Hilaire Delmas, ancien élève de l’INSEEC de Bordeaux. Après une tentative d’études de médecine, Arnaud se dirige vers le marketing international à l’INSEEC avant de revenir vers son premier amour : la médecine !

De la médecine au marketing international

Le parcours étudiant d’Arnaud Saint-Hilaire Delmas ne commence pas à l’INSEEC. Après l’obtention de son bac, il se dirige d’abord vers des études de médecine. Après 2 ans, il décide de se reconvertir. Mais quelle voie choisir ?

“Je n’avais pas d’idée précise de ce que je voulais faire. Je me suis rendu à des salons, j’ai cherché sur internet… et l’INSEEC m’a beaucoup plu. Je recherchais une école dans laquelle je pouvais entrer directement dans le sujet et la spécialisation internationale m’attirait énormément. Le marketing et le commerce étaient des domaines qui m’intéressaient également. J’ai donc décidé de passer le concours et j’ai été accepté !”, relate Arnaud.

En effet, le BBA INSEEC a la particularité d’être un cursus entièrement tourné vers l’international. Il encourage les stages dans le monde entier et propose un semestre d’échange en troisième année.

“A l’INSEEC, je me suis orienté vers le BBA (Bachelor of Business Administration) en International marketing & communication. J’ai beaucoup apprécié mes 4 années d’études. Quand on rentre en médecine, on sait qu’on veut être médecin, mais à l’INSEEC je ne savais pas encore quoi faire. Le tronc commun en 1ère et en 2ème année m’a aidé à définir mes centres d’intérêts avant de me spécialiser en marketing international, avec des cours en anglais.”, explique Arnaud.

Un parcours international favorisé par une immersion en Australie

Pour son semestre d’échange à l’étranger, Arnaud Saint-Hilaire Delmas avait envie d’être en immersion totale. “On ne peut pas aller plus loin qu’en Australie !”, plaisante-t-il.

Il désirait également une très bonne université anglophone pour découvrir un fonctionnement différent de la France et pour le challenge personnel. L’Université de la Sunshine Coast en Australie était son premier choix, qu’il a obtenu haut la main !

Les avantages de cette université : un gros campus sur le modèle américain, une énorme bibliothèque, la construction d’un programme personnalisé grâce au choix des matières, l’accès virtuel aux cours…et les kangourous !

“Oui, il y avait des kangourous sur le campus ! Entre la résidence étudiante et l’université, je devais marcher environ 1 km dans un grand champ. Un champ peuplé de kangourous ! Difficile de faire plus éloigné de la France”, raconte Arnaud.

Si l’accent australien, prononcé, a d’abord été compliqué à apprivoiser pour Arnaud, cela a fait travailler son oreille. Très pratique aujourd’hui pour travailler avec des personnes de différents pays anglophones !

Le déclic professionnel

Son stage de deuxième année l’a conduit dans l’État de New-York, chez un vigneron américain, en hommage à ses racines bordelaises. Il a travaillé dans une exploitation familiale : Hermann J. Wiemer Vineyard, là aussi en totale immersion anglophone. Outre le marketing, la communication et les ventes, il a également participé aux vendanges ! Cependant, le vin n’est pas le domaine professionnel qui le passionne le plus.

Son déclic professionnel se produit en 3ème année. “L’INSEEC invitait régulièrement des professionnels pour parler de leur métier. Je participais à tous ces ateliers car je ne savais pas vers quoi m’orienter. C’est la rencontre de Sophie Cheylac qui m’a fait réaliser que je pouvais toujours travailler dans le secteur médical, mais d’un point de vue marketing. C’est à ce moment-là que j’ai mis toutes les chances de mon côté pour continuer dans cette voie.”

Dès sa 3ème année, il se met en quête de son stage de 6 mois pour l’année suivante. Il utilise la base de données de l’INSEEC pour trouver d’anciens étudiants travaillant dans le domaine médical.

C’est là qu’il prend contact avec Pierre Jérôme, cofondateur de SpineGuard, qui commercialise les sondes PediGuard pour rendre plus sécuritaire la chirurgie de la colonne vertébrale. Le fort sentiment d’appartenance à l’école a conduit Pierre Jérôme à transférer la candidature d’Arnaud à la directrice marketing (Patricia Lempereur), qui lui a proposé un stage.

Retour dans le secteur médical

Son stage de 6 mois chez SpineGuard se passe à merveille. Tant et si bien qu’on lui offre un emploi ! Arnaud accepte et arrête donc son cycle d’études en master 1.

“J’ai eu la chance d’avoir de grandes responsabilités très tôt chez SpineGuard. Par exemple, j’allais au bloc opératoire en tant qu’expert pour guider les chirurgiens sur l’utilisation des sondes PediGuard.”, raconte Arnaud.

4 ans après, en 2018, Arnaud Saint-Hilaire Delmas déménage au Canada. Il désirait un nouveau challenge professionnel, cette fois-ci à l’étranger. Son choix s’est porté sur le Québec pour conserver une part de culture française. Arrivé avec un visa temporaire, il multiplie les candidatures dans les entreprises médicales jusqu’à être embauché chez Minogue Médical, un distributeur de produits médicaux.

A l’obtention de son visa, Arnaud s’est mis en quête de nouvelles opportunités. C’est ainsi qu’il est entré en octobre 2021 chez Medtronic, un des leaders mondiaux des technologies de santé. Un poste de product manager, similaire à ce qu’il faisait chez SpineGuard.

“Une des raisons de mon entrée chez Medtronic sont les valeurs véhiculées par l’entreprise ainsi que ses missions qui résonnent énormément pour moi. Si je suis autant attiré par le monde médical, c’est pour aider les patients et améliorer le système de santé. Les missions de Medtronic restent inchangées depuis 1960, la première étant “Contribuer au bien-être humain en appliquant les principes du génie biomédical à la recherche, à la conception, à la fabrication et à la distribution d’instruments ou d’appareillages qui soulagent la douleur, rétablissent la santé et prolongent la vie”, ajoute Arnaud.

L’agrafage chirurgical, l’expertise d’Arnaud chez Medtronic

Depuis 4 mois chez Medtronic, Arnaud Saint-Hilaire Delmas est en charge des produits d’agrafage chirurgical : le système d’agrafage électronique Signia™, le chargeur Endo GIA™ à pointe incurvée avec technologie Tri-Staple™ ou encore l’agrafeuse circulaire EEA™ avec technologie DST Series™. Ils ont différents diamètres pour s’adapter à diverses épaisseurs et certains produits sont liés à des pathologies particulières.

Ce sont des technologies de pointe utilisées pour la chirurgie gastro-intestinale ou thoracique, particulièrement pour les patients atteints d’un cancer où il est nécessaire de prélever une partie de l’organe et de le refermer grâce aux agrafes.

“Certains de ces appareils sont électroniques et cela évite d’appliquer de la force sur l’instrument. Il suffit d’appuyer sur un bouton pour agrafer automatiquement l’organe. Un agrafage trop important rend la cicatrisation plus difficile. Grâce à nos produits d’agrafage chirurgical, nous offrons un agrafage de meilleure qualité pour garder un tissu sain. Ils favorisent également les chirurgies peu invasives.”, explique Arnaud.

Le rôle d’Arnaud en tant que Product Manager spécialisé dans l’agrafage chirurgical est de fournir un maximum d’informations et de support aux forces de vente. Il vulgarise l’utilisation des nouveaux produits auprès des commerciaux et des chirurgiens, recueille leurs besoins et leurs retours d’expérience pour améliorer les produits de Medtronic.

Il espère retourner rapidement au bloc opératoire pour accompagner les commerciaux et guider les chirurgiens dans l’utilisation des systèmes d’agrafage.

“On peut toujours y arriver”

S’il avait un conseil à donner aux étudiants du groupe OMNES Education, ce serait celui-ci :

Ne vous fermez jamais des portes, ne vous dites pas que c’est impossible. On peut toujours y arriver !

Aidez-vous de votre école, de son réseau et de ses outils. Vous arrivez avec une page blanche dans les mains, vous devez être acteur de votre CV. Si vous avez une idée claire en tête, faites un plan en fonction du parcours étudiant : les stages, l’alternance, les échanges…

Demandez-vous comment articuler votre projet professionnel autour de vos études. Cela vous aidera à avoir un CV rationnel. Le but est de raconter une histoire lors de vos entretiens et votre CV est le livre !

Si vous ne savez pas quoi faire comme métier, comme Arnaud à son arrivée au BBA de l’INSEEC, pas de panique. Profitez des ateliers et des rencontres professionnelles, même optionnels, pour affiner votre projet et savoir ce qui vous plaît et ce qui ne vous plaît pas. Soyez curieux !

Mis à jour le 12 juin 2023