Alumni Spirit | Une main de fer dans un gant de velours

Accueil » Toutes nos actualités » Alumni Spirit | Une main de fer dans un gant de velours

portrait

Exigeante et empathique, ambitieuse et humaine, Anaïs Ramirez-Fauvre cumule ces qualités qu’on aurait pourtant tendance à opposer. Ses études à l’INSEEC lui ouvrent de nombreuses portes, mais c’est celle des ressources humaines qu’elle décide de pousser. Mais attention : uniquement dans l’hôtellerie de luxe, ce secteur d’activité qui la passionne depuis son stage chez Relais & Châteaux. Une professionnelle 5 étoiles qui n’a pas fini d’évoluer !

L’excellence ou rien

J’ai beaucoup aimé mes années à l’INSEEC”, déclare Anaïs. Attirée par le champ des possibles et la variété des opportunités offertes par l’école, elle rejoint l’INSEEC (anciennement ECE) en 2007. A son arrivée en bachelor, la seule chose dont elle est certaine, c’est qu’elle veut travailler dans une industrie axée sur la qualité de service, où elle sera en “tailleur et talons hauts” !

L’INSEEC m’a plu car ces études m’ouvraient à toutes sortes de métiers. J’aimais la possibilité de faire de nombreux stages, y compris à l’étranger. Je voulais découvrir rapidement le monde du travail”, se souvient Anaïs.

Passionnée de danse et de gymnastique rythmique, elle se lie avec d’autres étudiantes qui ont le même intérêt. Ensemble, elles décident de créer une association de danse au sein de l’école, lors de leur dernière année.

Cela nous a permis de développer des compétences en gestion de projet. Il a fallu déposer la demande de reconnaissance de l’association, organiser le spectacle, créer les chorégraphies, les costumes, louer une salle de répétition, etc. Nous n’avons pas pu suivre son évolution après avoir quitté l’INSEEC mais je crois que l’association a perduré !”, raconte Anaïs.

En 2011, elle achève son master 1 en finances internationales pour se spécialiser dans l’hôtellerie de luxe, voie qu’elle a découvert grâce à ses stages chez Relais & Châteaux et à l’Hôtel Ritz Paris.

Même des années plus tard, je me sens toujours attachée à l’INSEEC, c’est une fierté de faire partie des alumni. Je tiens à remercier Audrey, la coordinatrice des alumni de mon école, notre port d’attache !”, ajoute Anaïs.

Sa passion pour l’hôtellerie de luxe

Anaïs découvre l’hôtellerie de luxe par hasard, lors de son stage chez Relais & Châteaux. Partie à Londres, son stage initial se passe mal et le contrat se termine prématurément. Elle se rend alors à la Chambre de Commerce Française de Grande-Bretagne, dans l’objectif de trouver une nouvelle entreprise. Mise en contact avec Relais & Châteaux, Anaïs commence rapidement son nouveau stage comme assistante de direction.

J’ai tout de suite adoré l’hôtellerie, en particulier l’environnement luxe et la qualité de service associée. Même du côté administratif, il faut être exigeant. Tout le monde travaille avec passion dans ce secteur”, explique t-elle.

Pour sa dernière année à l’INSEEC, Anaïs sait désormais que son objectif professionnel est d’intégrer l’hôtellerie de luxe, mais elle ne sait pas par quelle voie. Elle choisit les ressources humaines : “j’ai pensé que j’avais quelque chose à faire dans les RH. Après tout, j’ai été déléguée de classe de la maternelle au master sans interruption !”, plaisante-t-elle.

Elle candidate à l’Hôtel Ritz Paris, comme assistante RH. Son expérience chez Relais & Châteaux lui permet d’être acceptée et elle se découvre une deuxième passion : les ressources humaines.

Après son master, elle décide de compléter sa formation par un diplôme universitaire en gestion hôtelière à la Swiss Hotel Management School.

J’ai hésité avec un master en ressources humaines mais j’avais besoin de mieux comprendre l’industrie hôtelière. Entre les RH et l’hôtellerie, c’est mon attrait pour l’hôtellerie qui a pris le dessus dans un premier temps”, explique Anaïs.

Une carrière 5 étoiles

Pour valider son diplôme, Anaïs doit effectuer un dernier stage dans l’hôtellerie. “J’étais prête à travailler dans l’hébergement ou dans la restauration pour mieux découvrir l’industrie, de façon opérationnelle, mais j’ai eu des difficultés à trouver un stage dans ce milieu. J’ai été contactée par le service RH de l’Hôtel InterContinental de Genève grâce à mon stage à l’Hôtel Ritz Paris. Je me suis dit que c’était le destin, alors pourquoi lutter ?”, raconte-t-elle.

Elle reste 5 mois dans cet hôtel, membre d’IHG (InterContinental Hotels Group), puis une nouvelle opportunité s’ouvre à elle : participer à l’ouverture de l’Auberge du Jeu de Paume de Chantilly, en tant que coordinatrice des ressources humaines.

En seulement un an et demi, elle acquiert beaucoup d’expérience, des procédures RH au recrutement, en passant par les formations et la communication interne. L’hôtel 5 étoiles devient rapidement membre Relais & Châteaux, comme un clin d’œil à ses débuts dans l’hôtellerie.

Confidence is key

Anaïs retourne ensuite à Genève, mais cette fois au Mandarin Oriental. C’est dans cet hôtel que sa carrière décolle, puisque 3 ans après son arrivée, elle devient DRH. A seulement 27 ans !

J’avais peut-être moins d’années d’expérience que les DRH senior traditionnels, mais j’ai été préparée pour ce poste. J’ai travaillé dur et j’ai mérité cette promotion. J’étais ravie que le groupe me fasse confiance, je n’aurais certainement pas eu cette chance partout, d’autant que je suis également rentrée au comité de direction”, explique Anaïs.

Aucun syndrome de l’imposteur à l’horizon pour elle : elle se sentait totalement prête et surtout, elle savait qu’elle en avait les capacités. Si tout le monde n’était pas forcément convaincu au début, elle leur a prouvé le contraire en se battant encore plus pour cette opportunité.

Aujourd’hui, cela fait 5 ans et demi qu’elle est directrice des ressources humaines et elle n’a plus rien à prouver !

Lead by example

Si à 20 ans, Anaïs ne savait pas ce qu’elle voulait faire comme métier, aujourd’hui elle s’épanouit à 100% dans son rôle de DRH.

C’est important de donner du sens à ce qu’on fait, et mon travail donne du sens à la vie professionnelle de mes équipes, déclare t-elle. Ce que je préfère, c’est le développement de carrière, l’accompagnement, le mentoring. C’est extraordinaire d’aider des personnes à évoluer et les inciter à développer leur carrière. Il y a une vingtaine de promotions par an dans l’hôtel”.

Pour Anaïs, il est important d’être exemplaire et d’adopter un management participatif. Si c’est à elle que revient la décision finale, elle tient à mettre l’écoute, le partage et la communication au centre de son management. De plus, le management participatif a l’avantage d’éviter les tensions, de favoriser l’adhésion des collaborateurs et de découvrir de meilleures idées que les siennes.

Je suis très fière d’être DRH, mais ce n’est qu’une étape dans ma carrière. Je ne sais pas encore où je serai dans 5 ans, mais je sais que je peux continuer à évoluer professionnellement. Une chose est sûre, c’est que ce sera toujours dans les ressources humaines et dans l’hôtellerie !” déclare Anaïs.

C’est important de donner du sens à ce qu’on fait, et mon travail donne du sens à la vie professionnelle de mes équipes, déclare t-elle

Anaïs Ramirez-Fauvre

ALUMNA INSEEC

Mis à jour le 9 mars 2023