Alumni STORIES – VOL.1 | dorian dehays

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“La gentillesse est restée l’une de mes grandes forces au travail.”

Alumni | Sup Career Alternance
Programme | Master Ingénierie d’affaires
Obtention | 2015
Ville de résidence | Paris


Ce qui te faisait avancer étudiant, et encore aujourdhui ?

L’envie d’y arriver, et de montrer à tout le monde de quoi j’étais capable. Je n’avais pas d’autre choix que de me construire moi-même ; je voulais devenir quelqu’un et je pense qu’à ma manière, j’y suis parvenu !


Dans le bouillonnement de l’open space de l’agence immobilière JLL, l’ambiance tient parfois de la fresque hollywoodienne : à l’unisson vibrent les téléphones, tandis que les réussites se célèbrent à coups de sabre sur les magnums de champagne  –  « mes collègues me surnomment le Normand, alors, tradition oblige, quand je conclus un contrat, j’aime offrir à mon équipe une dégustation de calvados tiré de la cuvée familiale ! » En plus d’entretenir sa pugnacité dans les salles de boxe anglaise et son punch mercantile dans les ouvrages d’Anthony Robbins, lorsqu’il s’agit d’animer sa clientèle, Dorian puise autant dans les préceptes enseignés à Sup Career que dans les conseils paternels. Car pour mettre en relation les propriétaires avec les futurs locataires  –  banques, cabinets d’avocats, start-ups et autres licornes  –, son métier lui réclame une méthode sans faille et un entregent qui détonne : « Mon quotidien, c’est beaucoup d’intuitu personae, et mon père, qui est un vétéran dans la force commerciale, m’a toujours dit d’aller voir les gens en direct afin de créer des liens privilégiés. » Avant de prendre à bras-le-corps ses fonctions et de se faire une place parmi les quatre-cent-trente collaborateurs qui composent le plateau, le self-made man s’aventura sur des chemins détournés. Ses parents, créateurs d’entreprise et autodidactes, l’obligent d’emblée à passer son baccalauréat, mais après une année en faculté de langues, Dorian répliqua d’une année sabbatique en dépit de leurs avis contraires  –  « chez les Dehays, on assume ses choix. » Le métier de serveur forgeant autant son caractère que ce sens aigu de la relation client qui lui serait déterminant, Dorian se lance dans un BTS en alternance, au sein du service marketing du casino de Deauville  –  « la grande vie allait enfin pouvoir commencer ! »  –, et y laissa une trace indélébile : « J’avais multiplié par quatre les retours partenariats. Ils voulaient me garder, mais je tenais à continuer mes études ! »

Sa vocation ainsi confirmée, et portant son « ascendance viking » en insigne, le Rouennais put laisser son drakkar à quai pour s’approprier Paris : sa gouaille pleine d’allant, son entièreté et sa bonhomie suffirent pour faire de la Ville Lumière un « territoire conquis »  –  « mes amis pensaient que j’allais me faire avaler tout cru en débarquant ici, et pourtant, la gentillesse est restée l’une de mes grandes forces au travail. » Les profils atypiques ayant droit de cité à Sup Career, Dorian fut convié à passer un entretien dans la foulée du concours  –  « quand j’ai recommencé les cours, j’ai tout de même dû m’accrocher ; je faisais des fautes d’orthographe à chaque phrase… » Trustant les rangs de devant aussi bien dans les amphithéâtres que dans les classements, absorbé par les intervenants, les chefs d’entreprise qui lui font part de leur histoire, l’assidu n’en demeurait pas moins séduit par les à-côtés de la vie étudiante  –  « j’étais aussi premier pour les soirées ! » Et quitte à joindre l’utile à l’agréable, en seconde année de master, Dorian est élu à la présidence du BDE ; des prérogatives dignes d’une véritable petite entreprise : « Ça bougeait vraiment bien, c’était une aventure dans l’aventure ! On avait constitué une superbe équipe, une fratrie d’une quinzaine d’amis. Quand on se revoit, forcément, on parle encore de l’école. » Avec pour point d’orgue, le jour de la remise des diplômes, une standing ovation en binôme : lui, congratulé pour l’ensemble de son mandat, à ses côtés sa future fiancée et major de promotion, pour l’excellence de ses résultats. Avant de taper dans l’œil du deuxième leader de l’immobilier commercial, Dorian découvrit cet univers au gré de ses stages et récolta des propositions d’embauche dans son sillage.

En y apprenant les fondamentaux du juridique, de l’organisation et de la fidélisation client  –  « Sup Career m’a vraiment permis de me structurer »  –, il reconnaît qu’au-delà de l’énergie déployée, le cursus en alternance constitua pour lui une réelle opportunité : « C’était le double effet Kiss Cool, car on est plongé d’emblée dans le cœur du réacteur. À peine j’entrais sur le marché de l’emploi que j’avais déjà une expérience significative. C’est aussi pour toutes ces raisons que je suis fier de dire que je fais partie de cette école. » Si Dorian voit encore plus grand, et à l’avenir envisage d’évoluer en prenant des responsabilités de management, il ne saurait bouder le charme dominical d’un petit brunch ou d’un voyage en contrée islandaise, ni même se priver d’une escapade bricolage au milieu des bocages pour retaper la maison de campagne acquise avec ses parents  –  peut- être parmi tous, le plus beau de ses investissements.

Portrait écrit © Maison Trafalgar | Dessin aquarelle © Maison Trafalgar & Camille Romanetto 

Mis à jour le 17 octobre 2022