portrait
Tom Jouvet a intégré l’ECE École d’ingénieurs à Paris dans l’idée de se consacrer à la science et la technologie. Il rêvait de créer des produits innovants répondant à la fois aux attentes des utilisateurs et aux problématiques de développement durable. Mais une fois son diplôme d’ingénieur en poche, il s’est éloigné des sciences naturelles au profit des sciences sociales, et plus particulièrement des sciences économiques et politiques.
A la conquête du savoir
Après un baccalauréat scientifique, Tom Jouvet rentre à l’ECE Paris où il se spécialise en quatrième année dans la majeure ”Objets Connectés, Réseaux et Services”. Plutôt doué pour les sciences, il souhaite alors approfondir ses compétences techniques et scientifiques.
« L’ECE m’intéressait beaucoup parce qu’elle est assez généraliste, avec une forte culture numérique et elle donne accès à plusieurs spécialités », déclare-t-il.
Tom développe des compétences d’ingénieur avancées et bénéficie d’une expérience pratique enrichissante grâce à la résolution de cas concrets et la réalisation de projets de groupes : programmes informatiques, dispositif médical connecté ou encore simulation de gestion d’entreprise.
« J’ai vraiment apprécié l’approche de pédagogie inversée, où on nous oblige à trouver des solutions par nous-mêmes. On apprend rapidement à devenir débrouillard, ce qui est indispensable pour un ingénieur », constate-t-il.
A l’ECE, il ne s’agit pas simplement d’apprendre des formules par cœur, puis de les appliquer. Tom profite des opportunités qui lui sont offertes pour élargir ses horizons. Le jeune homme effectue plusieurs stages à l’étranger, ainsi qu’un semestre en Corée du Sud à Ajou University et complète son cycle ingénieur par un M2 Physique et ingénierie de l’énergie en partenariat avec l’université Paris-Saclay.
Étudiant altruiste
Au sein de l’ECE, Tom prend véritablement goût au milieu associatif. Membre actif de l’association étudiante Unis Pour Agir, il participe à des maraudes pour les sans-abris à Paris, et s’implique lors de journées d’action pour le don du sang, le Sidaction et l’UNICEF.
En parallèle, Tom organise et prend part à plusieurs missions humanitaires en Asie. Il conçoit d’ailleurs un partenariat avec l’ONG cambodgienne Enfants du sourire Khmer :« J’ai toujours été intéressé par les questions de développement durable. Grâce à l’ECE, j’ai vécu des expériences enrichissantes. Je suis allé deux fois au Vietnam avec l’ONG les Sampaniers du Vietnam et une fois au Laos, en 2018, auprès de l’ONG Equal Education For All sur le projet Sae Lao», raconte-t-il.
Sa première expérience humanitaire au Vietnam opère comme un déclic. Aux côtés de 9 autres étudiants, il passe 15 jours dans un orphelinat pour s’attaquer aux problématiques de pauvreté et d’éducation des enfants.
« Nous organisions des activités, nous donnions des cours et participions à la construction d’écoles. Nous avions également apporté de France un soutien matériel pour l’orphelinat », relate-t-il.
Ces diverses expériences humanitaires poussent Tom à véritablement s’interroger sur la manière d’instaurer un progrès durable pour tous.
De la science aux sciences politiques
Tom comprend qu’en tant qu’ingénieur, il a un rôle à jouer pour relever les défis sociaux et environnementaux. Son intérêt pour la science est évident, mais le jeune homme est de plus en plus convaincu qu’il faut qu’il se penche du côté des politiques publiques. Pour en avoir le cœur net, il effectue deux stages au Parlement français.
« J’ai accompagné des élus sur la loi Climat-Résilience, en élaborant plus de 125 propositions pour atteindre la stratégie zéro émission nette de la France d’ici 2050 », note-t-il.
Convaincu de l’importance de ce domaine, il s’engage alors dans un double diplôme : un master en politiques publiques, spécialité énergie, environnement et développement durable à Sciences Po Paris et un master en administration publique avec une spécialisation en finance internationale et politique économique à Columbia University.
« De fil en aiguille, j’ai réalisé que je pouvais travailler dans le secteur public et utiliser mon background d’ingénieur pour apporter des choses nouvelles, notamment sur les questions énergétiques et environnementales », souligne-t-il.
En parallèle, Tom co-organise avec un groupe d’étudiants en rhétorique la Conférence Olivaint, un colloque sur « L’État face au dérèglement climatique ». Le jeune homme rejoint également le think tank Institut Open Diplomacy en tant que bénévole sur les questions de finance et d’environnement et fait partie des 4 jeunes leaders sélectionnés pour représenter la France lors du sommet Y7, l’équivalent du G7 pour les jeunes.
Engagé pour le changement
Par le biais de son double diplôme franco-américain, Tom réalise plusieurs stages dans le domaine des finances durables. Parmi ceux-ci, il travaille en tant qu’analyste à l’Agence de la transition écologique (ADEME), où il contribue à des indicateurs pour évaluer la décarbonation des institutions financières.
Durant ces études à Columbia, il travaille à temps partiel au Center on Global Energy Policy, un think tank dédié aux questions énergétiques, en tant qu’assistant de recherche autour d’un projet sur la comptabilité carbone des entreprises. Il participe également au sein d’équipes d’étudiants internationaux à des projets de conseil dans le cadre de ses études avec la Banque Mondiale sur le verdissement des fonds de pension et avec la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement sur les marchés volontaires en carbone.
Actuellement, le jeune diplômé termine un stage à Genève, dans la section des affaires économiques, du développement, de l’environnement et du numérique à la Délégation de l’Union Européenne auprès de l’ONU.
« Je suis le travail des différentes agences des Nations Unies sur ces sujets. J’assiste aux conférences, j’étudie les thématiques émergentes, analyse les positions des différents pays, etc. Ensuite, je réalise un compte-rendu à mes superviseurs, afin d’informer le service diplomatique de l’Union Européenne, le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) »
Avec de l’appétence pour tout ce qui concerne l’IA, les technologies et l’énergie, ainsi qu’une passion pour les politiques publiques, Tom aspire à travailler au sein d’une organisation européenne ou internationale.
« J’envisage d’abord de faire du conseil sur les questions de développement durable, en me concentrant sur la politique climatique et la finance durable. À terme, je souhaite vraiment m’investir au sein de l’ONU ou de la Commission européenne », confie-t-il.
Être l’ingénieur de son destin
Toujours curieux, Tom aime comprendre les positions qui ne sont pas forcément les siennes : « J’aime approfondir des sujets sur lesquels je n’ai pas de connaissances. Je pars du principe qu’il faut toujours se remettre en question et chercher à élargir ses compétences », insiste-t-il.
Selon lui, dans un monde en constante évolution, le plus gros risque est de rester immobile. Alors, s’il avait un conseil à donner aux futurs étudiants, ce serait de ne surtout pas se mettre de barrières.
« Il faut oser aller là où on se sent appelé. Car même si ce n’est pas le chemin le plus logique ou le plus attendu après une école d’ingénieur, on peut faire des politiques publiques ! », plaisante-t-il.
Tom estime que l’ECE apporte de très bonnes bases, et que chaque profil y trouve sa place : « Je souhaite aujourd’hui me consacrer à l’environnement et au climat car c’est le plus important pour moi. Mais avec l’ECE, tout est possible : on peut devenir ingénieur ou toute autre chose si on le souhaite. ».
Tom estime que l’ECE apporte de très bonnes bases, et que chaque profil y trouve sa place : « Je souhaite aujourd’hui me consacrer à l’environnement et au climat car c’est le plus important pour moi. Mais avec l’ECE, tout est possible : on peut devenir ingénieur ou toute autre chose si on le souhaite. ».
Tom JOUVET
Alumna ECE