Alumni Spirit | La chance sourit aux audacieux

L'entreprise Odace qui vend des diamants de synthèse
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César Serruys, diplômé de l’INSEEC Grande École à Bordeaux, s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale en fondant la maison ODACE avec sa femme Manon Lanier. Ensemble, ils bousculent les codes de la joaillerie traditionnelle avec des bijoux conçus et fabriqués à la main en France, à partir d’or recyclé et de diamants de synthèse.

La passion de l’artisanat à la française

Après un baccalauréat scientifique au lycée Albert Chatelet de Douai et une classe préparatoire aux grandes écoles option économie à Lille, César choisit de poursuivre ses études à l’INSEEC Bordeaux. Sa motivation ? Faire carrière dans les vins et spiritueux de luxe, avec une perspective à l’international.

Pour sa dernière année d’étude, il opte donc pour le parcours Wine & Spirits et passe le WSET3 lors de son stage de fin d’études en tant qu’acheteur vins au sein de la maison Johanès Boubée.

“Après mes études, je me suis rapidement envolé pour l’Australie. J’ai travaillé durant un an en tant que responsable adjoint de l’une des plus grande cave du pays, Vintage Cellars, puis je suis à nouveau parti à l’autre bout du monde pour un V.I.E aux États-Unis”, explique-t-il.

Passionné d’œnologie et d’artisanat à la française, César est ravi de devenir ambassadeur puis responsable de zone pour la marque Terrisson Wines, un grand exportateur de vins français :

“Je couvrais toute la zone sud-est du pays, du Texas à la Caroline du Nord. Parcourir 30 états en deux ans a été un fabuleux moyen de se challenger ! ”, constate-t-il.

Le jeune homme a bien conscience que derrière chaque objet de luxe se cachent des métiers de l’ombre. Ouvrier viticole, maître de chais, tonnelier ou encore fondeur, sertisseur et polisseur, tous participent à la création du beau :

“Ce que j’aime dans l’artisanat, que ce soit dans le monde du vin ou de la joaillerie, c’est l’émotion que l’on parvient à transmettre au client final”, souligne-t-il.

La ruée vers l’or

À partir de ses années à Bordeaux, César prend goût aux voyages. Lors de sa première année de Master, il effectue un semestre en université partenaire, à la Texas A&M International University.

“Je remercie l’INSEEC de m’avoir offert la chance de partir à l’étranger, au sein d’une université prestigieuse. Cette expérience m’a ouvert l’esprit et m’a permis de rencontrer des personnes formidables venant du monde entier, avec qui je suis toujours en contact aujourd’hui”, partage-t-il.

Les divers voyages au Royaume-Uni, aux États-Unis ou en Australie ont forcé le jeune homme à sortir de sa zone de confort et à s’adapter.

“Depuis, j’ai le sentiment de tisser plus facilement des liens, d’oser davantage aller vers l’autre, ce qui se révèle précieux dans mon activité aujourd’hui. Lorsqu’on est loin de chez soi, il faut se montrer tel que l’on est et sortir de sa zone de confort. Dans ce genre de situation, ce sont la personnalité, les valeurs et la motivation qui priment, personne ne vous attend, on ne se présente pas pour un job en disant simplement “Bonjour, j’ai un diplôme d’école de commerce””, plaisante-t-il.

C’est d’ailleurs à New York, où César et sa compagne Manon ont vécu durant 2 ans, qu’ils ont découvert l’existence d’un laboratoire qui « fait pousser » des diamants.

L’entreprise Odace qui vend des diamants de synthèse

Quand l’alchimie opère

Nul ne peut ignorer les conséquences de l’extraction des diamants : pollution, épuisement des ressources, surexploitation humaine, conflits, etc. Or, des scientifiques sont parvenus à créer un diamant aux propriétés physiques, chimiques et visuelles identiques à celles d’un diamant extrait d’une mine.

Nul ne peut ignorer les conséquences de l’extraction des diamants : pollution, épuisement des ressources, surexploitation humaine, conflits, etc. Or, des scientifiques sont parvenus à créer un diamant aux propriétés physiques, chimiques et visuelles identiques à celles d’un diamant extrait d’une mine.

“Aussi incroyable que cela puisse paraître, un gemmologue expert ne peut les différencier à l’œil nu, à la loupe ni même au microscope”, insiste-t-il.

Poussés par leur désir de proposer des bijoux plus éthiques, plus écologiques et qui bousculent les codes, César et Manon décident de rentrer en France pour fonder la maison ODACE. Le couple se transforme alors en chercheurs d’or et se met en quête d’or 18 carats certifié COC issu d’anciens bijoux et de composants électroniques pour sublimer cette innovation digne des plus grands alchimistes.

“Aucune mine, aucun conflit, aucune extraction : nous connaissons l’origine de nos diamants et les conditions dans lesquelles ils ont été cultivés. Nous avons la chance d’avoir un savoir-faire artisanal d’exception, alors, du bijou à l’écrin, tout est fabriqué en France, à la main”, précise-t-il.

Boucles d’oreille, bagues, colliers et bracelets : la première collection baptisée Onde sensuelle voit le jour, arborant des pièces aux lignes arrondies, inspirées des ondes que l’on retrouve à la surface de l’eau.

“Avec Manon, on designe les bijoux, on sélectionne les diamants et l’or pour nos ateliers, puis on s’occupe de la commercialisation. Des maquettistes 3D vérifient la faisabilité de nos idées, à l’instar d’une collaboration entre un architecte et un ingénieur”, ajoute-t-il.

Après l’ouverture d’un showroom dans le 2ème arrondissement de Paris et d’un corner au Printemps de Lille, et l’inauguration prochaine d’un Pop-up store au cœur du Marais, César aspire à partager le savoir-faire français à l’international. Son objectif est de conquérir de nouveaux marchés aux États-Unis, en Asie et au Moyen-Orient avec sa maison de joaillerie nouvelle génération.

Oser briller autrement

S’il avait un conseil à donner aux futurs étudiants de l’INSEEC, ce serait celui-là. Oser briller autrement. Une promesse qui résonne au sein de la maison ODACE, et qui a très certainement motivé ses fondateurs à participer à l’émission “Qui veut être mon associé ?” diffusée sur M6.

“Nous étions en train de déjeuner lorsque nous avons vu une publicité pour l’émission. On s’est regardés, et on s’est dit pourquoi pas nous ! Un business plan et une vidéo de présentation plus tard, on déposait notre dossier de candidature”, se souvient-il.

A ce moment-là, il faut mettre l’audace de côté et s’armer de patience. Trois mois d’attente sont nécessaires avant d’obtenir une première réponse. Rien d’étonnant lorsque l’on est la 27 219ème demande de participation à une émission en pleine expansion !

Les jeunes entrepreneurs sont présélectionnés en juillet, mais cela ne garantit en rien leur participation. Un pitch à l’équipe de production, puis devant la direction, puis à la chaîne M6, autant d’étapes à franchir avant d’obtenir la confirmation de passage sur le plateau.

“Jusqu’à il y a peu, nous n’étions pas sûrs de passer dans l’émission. Seulement 10% de ce qui est filmé est conservé. Ils ne gardent que ce qui a un intérêt télévisuel, donc ce n’est pas parce que nous avions été filmés que nous allions être diffusés ! D’ailleurs, nous allons découvrir les images, comme tout le monde, le 6 mars 2024”, se réjouit-il.

60 caméras braquées sur eux, présentant un projet né de leur histoire d’amour. Une expérience incroyable que César et Manon n’hésitent pas à qualifier comme les jours les plus stressants de leur vie ! En attendant la diffusion de l’émission, les dés sont jetés, comme dirait un autre César.

S’il avait un conseil à donner aux futurs étudiants de l’INSEEC, ce serait celui-là. Oser briller autrement. Une promesse qui résonne au sein de la maison ODACE, et qui a très certainement motivé ses fondateurs à participer à l’émission “Qui veut être mon associé ?” diffusée sur M6.

César SERRUYS

Alumni INSEEC GRANDE ÉCOLE

Mis à jour le 6 mars 2024